Nosferatu
Fiche Technique :
Réalisé par F.W. Murnau
Titre orginal : Nosferatu
Long-métrage allemand / muet.
Genre : Horreur, Fantastique, Drame
Année de Production : 1922
Durée : 1h34
Synopsis :
En 1838, Hutter, jeune clerc de notaire, part conclure une vente avec un châtelain des Carpathes. Après des rencontres menaçantes et de funestes presages, il est reçu par le comte Orlock qui n'est autre que la réincarnation du vampire Nosferatu, créature qui ne peut vivre qu'en suçant le sang des humains.
L'avis :
Nous y voilà, le premier film de mon premier challenge cinéma.
Et pour bien commencer la thématique, pourquoi ne pas attaquer par du lourd, du corsé, tout de suite.
Nosferatu, film allemand et muet de 1922, c'est parfait dans le genre!
Le film commence, un texte vert défile sur un écran noir en introduction de l'histoire.
Une musique stressante déroule de longues notes. L'image en bichromie est jaunit par le temps. Les acteurs, sur-maquillés, sur-jouent leurs attitudes. Dans des mouvements saccadés, presque robotiques un vieux notaire rabougri lit une lettre, la scène dur. En silence. Enfin, si on arrive à oublier la musique grésillante. Le vieux notaire appelle son jeune clerc qui entre en scène tel un danseur du bolchoï.
Bon, y'a à peu près deux minutes trente de passé, ça va être dur. Encore une heure et demi comme ça. J'ai la télécommande qui frétille, ma main l'enlasse, mon index glisse sur le bouton stop. Je le caresse, j'hésite. Oui? ...J'appuie?...L'envie de voir le monstre me fait reculer un instant et puis...j'appuie. Trop dur. C'était dur.
Non là, franchement pour commencer mon challenge cinéma, je vais me la jouer modeste.
Le cinéma muet "d'époque" (car le cinéma muet peut être beaucoup plus excitant au regard de The Artist), c'est un tout petit trop hardcore quand même pour moi...
On va commencer tranquillou, avec un petit plus appétissant histoire de se mettre en bouche.
Donc, on reprend depuis le début. Affiche, fiche technique, synopsis, avis. La totale. Aller, c'est moi qui régale.
Et pour bien commencer la thématique, pourquoi ne pas attaquer par du lourd, du corsé, tout de suite.
Nosferatu, film allemand et muet de 1922, c'est parfait dans le genre!
Le film commence, un texte vert défile sur un écran noir en introduction de l'histoire.
Une musique stressante déroule de longues notes. L'image en bichromie est jaunit par le temps. Les acteurs, sur-maquillés, sur-jouent leurs attitudes. Dans des mouvements saccadés, presque robotiques un vieux notaire rabougri lit une lettre, la scène dur. En silence. Enfin, si on arrive à oublier la musique grésillante. Le vieux notaire appelle son jeune clerc qui entre en scène tel un danseur du bolchoï.
Bon, y'a à peu près deux minutes trente de passé, ça va être dur. Encore une heure et demi comme ça. J'ai la télécommande qui frétille, ma main l'enlasse, mon index glisse sur le bouton stop. Je le caresse, j'hésite. Oui? ...J'appuie?...L'envie de voir le monstre me fait reculer un instant et puis...j'appuie. Trop dur. C'était dur.
Non là, franchement pour commencer mon challenge cinéma, je vais me la jouer modeste.
Le cinéma muet "d'époque" (car le cinéma muet peut être beaucoup plus excitant au regard de The Artist), c'est un tout petit trop hardcore quand même pour moi...
On va commencer tranquillou, avec un petit plus appétissant histoire de se mettre en bouche.
Donc, on reprend depuis le début. Affiche, fiche technique, synopsis, avis. La totale. Aller, c'est moi qui régale.
Dracula
Fiche Technique :
Réalisé par F.F. Coppola
Titre original : Bram Stoker's Dracula
Long métrage américain.
Titre original : Bram Stoker's Dracula
Long métrage américain.
Genre : Horreur, Fantastique, Drame
Année de production : 1992
Durée : 2h07
Durée : 2h07
Synopsis :
Transylvanie, 1462. Le comte Vlad Dracul, chevalier roumain, part en guerre contre les Turcs en laissant derrière lui sa femme Elizabeta. Cette dernière met fin à ses jours lorsqu'elle apprend la fausse nouvelle de la mort de son bien-aimé. Fou de douleur, Vlad Dracul renie l'Église et déclare vouloir venger la mort de sa princesse damnée à l'aide des pouvoirs obscurs, devenant ainsi un vampire sous le nom de Dracula.
Quatre siècles plus tard, en 1897, Jonathan Harker, un jeune clerc de notaire est envoyé en Transylvanie afin de conclure la vente de l'Abbaye de Carfax à un mystérieux comte qui n'est autre que Dracula.
L'avis :
Nous y voilà, le premier film de mon premier challenge cinéma.
Et pour bien commencer la thématique, pourquoi ne pas attaquer par Dracula de F.F Coppola, film américain et parlant de 1992, c'est parfait dans le genre...
Et pour bien commencer la thématique, pourquoi ne pas attaquer par Dracula de F.F Coppola, film américain et parlant de 1992, c'est parfait dans le genre...
Après la longue série de films des années 50 à 70 où le mythe du vampire avait progressivement été ringardisé, le comte Dracula et ses disciples ne survivaient plus, dans les années 80, que dans des comédies de série B. (Fright Night -vampire vous avez dit vampire en français!!- porte à cet égard le titre de film culte de cette génération). Dans les années 90, F.F. Coppola reprend à son compte l'histoire du prince des carpates et offre à Dracula une renaissance cinématographique qui donnera au mythe une nouvelle vie encore aujourd'hui inachevée.
Ce film, qui fait partie de mon challenge cinéma, fût un savoureux délice à revoir. L'ambiance victorienne presque burlesque (qui n'est pas sans faire penser à tim burton) à laquelle il mêle de l'orientalisme et un peu d'érotisme (les succubes du château du prince par exemple). La distribution des acteurs qui s'avère être aux vues de leur carrières respectives un casting lui aussi "culte". Le thème que coppola choisi de traiter en racontant l'histoire d'un amour impossible. Son intelligence à présenter le prince Dracula comme un héros tragique et pas seulement comme un monstre. L'incarnation du rôle par Gary Oldman qui est pffffff...voilà quoi....parfaite. L'horreur qu'il filme magnifiquement (même si, de fait, aujourd'hui certains effets spéciaux semblent désuets), la folie de celui qui attend le maître et qui nous glace du fond de sa cage.
L'humour aussi présent qui vient comme soupape de pression, van Hopkins-Helsing bien sûr parfait. L'érotico-futile Lucy aussi.
Bref et puisque d'un film culte comme celui ci on pourrait dire encore beaucoup de choses, je vais m'arrêter là et simplement conseiller à l'éventuel lecteur de ceci qui n'aurait pas vu ce film de le faire illico-prestament voire au plus vite.
Ce film, qui fait partie de mon challenge cinéma, fût un savoureux délice à revoir. L'ambiance victorienne presque burlesque (qui n'est pas sans faire penser à tim burton) à laquelle il mêle de l'orientalisme et un peu d'érotisme (les succubes du château du prince par exemple). La distribution des acteurs qui s'avère être aux vues de leur carrières respectives un casting lui aussi "culte". Le thème que coppola choisi de traiter en racontant l'histoire d'un amour impossible. Son intelligence à présenter le prince Dracula comme un héros tragique et pas seulement comme un monstre. L'incarnation du rôle par Gary Oldman qui est pffffff...voilà quoi....parfaite. L'horreur qu'il filme magnifiquement (même si, de fait, aujourd'hui certains effets spéciaux semblent désuets), la folie de celui qui attend le maître et qui nous glace du fond de sa cage.
L'humour aussi présent qui vient comme soupape de pression, van Hopkins-Helsing bien sûr parfait. L'érotico-futile Lucy aussi.
Bref et puisque d'un film culte comme celui ci on pourrait dire encore beaucoup de choses, je vais m'arrêter là et simplement conseiller à l'éventuel lecteur de ceci qui n'aurait pas vu ce film de le faire illico-prestament voire au plus vite.
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