Samedi 22 octobre 2011, 9h50.
L'activité sans nom à laquelle mon coeur veut participer est sur le point de commencer. N'ayant aucune chance de la dissuader d'aucune manière que ce soit, je renonce à faire une tentative dans ce sens et m'incline. De plus il me faut concéder que l'occasion est trop belle. Je vais pouvoir, avec l'aval de mon coeur, jouer durant une douzaine d'heures à la console. Entendons-nous bien, puisque mon coeur participe à un marathon de lecture (y'a pas hein...j'm'y fais pas) elle m'autorise, voire m'incite, à scotcher le canapé la manette à la main et ce toute la journée.
Impatient de tester Batman Arkham City (merci mon coeur I.L.U) je suis tout euphorique de la journée qui s'annonce. Mon coeur va kiffer à barboter dans le papier et l'encre, moi je vais kiffer à bastonner avec mon ami batou.
Le programme bien défini, mon coeur et moi rejoignons nos champs de bataille respectifs.
Elle, dans la chambre confortablement sous la couette entame sa lecture. Premier outil de torture "Maliki tome 4".
Moi, dans le salon, bien caler près à botter du super-vilain avec mon super-n'héros.
Impatient de tester Batman Arkham City (merci mon coeur I.L.U) je suis tout euphorique de la journée qui s'annonce. Mon coeur va kiffer à barboter dans le papier et l'encre, moi je vais kiffer à bastonner avec mon ami batou.
Le programme bien défini, mon coeur et moi rejoignons nos champs de bataille respectifs.
Elle, dans la chambre confortablement sous la couette entame sa lecture. Premier outil de torture "Maliki tome 4".
Moi, dans le salon, bien caler près à botter du super-vilain avec mon super-n'héros.
Samedi 22 octobre 2011, 11h19.
Mon coeur , toujours dans la chambre, lit sans répit, j'ai peur pour ses yeux. Ne vont-ils pas céder par trop de sécheresse lacrymale à force de fixer sans relache ces satanés mots. Inquiet de son état, je décide d'aller la retrouver dans son donjon. Elle en a fini avec Maliki et s'inflige à présent un ouvrage sans images, oui sans images, un livre quoi, un roman! "Faerie" je crois. Je frissonne. Comment cela est-il possible? Vraiment mon coeur, c'est trop horrible. Comment peux-tu? Pourtant elle semble prendre du plaisir. Son regard se promène sur le papier, il suit une trajectoire régulière. Le visage de mon coeur est apaisé.
Elle parait heureuse. Comment est-ce possible?
Moi, dans le salon, je suis mort plusieurs fois avec mon super-n'héros.
Elle parait heureuse. Comment est-ce possible?
Moi, dans le salon, je suis mort plusieurs fois avec mon super-n'héros.
Samedi 22 octobre 2011, 12h10
Mon coeur fait une pause. Une respiration. Le repos du guerrier.
Elle me rejoint dans le salon. Nous prenons un repas léger et rapide. Mon coeur est motivée comme jamais. La barbarie la transforme en barbare. Pourtant, je ne peux l'abandonner. Il lui faut aller au bout. Finir ce voyage initiatique aux enfers calligraphiques. Conquérante, elle reprend position dans la chambre, face à ses grimoires démoniaques.
Elle vaincra! C'est sûr!
Moi, dans le salon, je refuse de tuer encore plus mon super-n'héros.
Mon coeur fait une pause. Une respiration. Le repos du guerrier.
Elle me rejoint dans le salon. Nous prenons un repas léger et rapide. Mon coeur est motivée comme jamais. La barbarie la transforme en barbare. Pourtant, je ne peux l'abandonner. Il lui faut aller au bout. Finir ce voyage initiatique aux enfers calligraphiques. Conquérante, elle reprend position dans la chambre, face à ses grimoires démoniaques.
Elle vaincra! C'est sûr!
Moi, dans le salon, je refuse de tuer encore plus mon super-n'héros.
Samedi 22 octobre 2011, 16h18
Mon coeur n'en finit plus de lire. Qui l'eut cru? Elle lit sans cesse. Encore, encore, encore...
Elle a laissé "Faerie" de côté et partage maintenant sa planche de fakir avec "Artemis Fowl". Mon coeur va bien. Elle ne transpire pas, n'est pas essoufflée, elle a toujours toute sa lucidité. Son oeil est vif. Elle a la truffe humide, le poil brillant...
Il reste six heures. Je commence à être rassuré. Son supplice prendra bientôt fin et elle n'en gardera aucunes séquelles.
Elle vit une journée magique.
Moi, dans le salon, j'ai repris Batman depuis deux heures. J'aurais pas dû.
Mon coeur n'en finit plus de lire. Qui l'eut cru? Elle lit sans cesse. Encore, encore, encore...
Elle a laissé "Faerie" de côté et partage maintenant sa planche de fakir avec "Artemis Fowl". Mon coeur va bien. Elle ne transpire pas, n'est pas essoufflée, elle a toujours toute sa lucidité. Son oeil est vif. Elle a la truffe humide, le poil brillant...
Il reste six heures. Je commence à être rassuré. Son supplice prendra bientôt fin et elle n'en gardera aucunes séquelles.
Elle vit une journée magique.
Moi, dans le salon, j'ai repris Batman depuis deux heures. J'aurais pas dû.
Samedi 22octobre 2011, 22h03
"C'est fini mon coeur." C'est par ces mots que je fais retentir le gong de fin. Ouf, c'est fini. On déborde même de trois minutes. Mon coeur sort de la chambre et me retrouve dans le bureau ou je suis en train de faire quelques bannières de blog.
"994 pages" me dit-elle! "Il me reste 50 pages à Artémis Fowl." Quel est ce langage?
"C'est fini mon coeur." C'est par ces mots que je fais retentir le gong de fin. Ouf, c'est fini. On déborde même de trois minutes. Mon coeur sort de la chambre et me retrouve dans le bureau ou je suis en train de faire quelques bannières de blog.
"994 pages" me dit-elle! "Il me reste 50 pages à Artémis Fowl." Quel est ce langage?
"Tu joues pas à Batman?"
Au final, ce read-a -thon était un moment très agréable, mon coeur est sortie indemne de son périple et moi j'y ai survécu.
Celui qui a morflé, c'est Batman.
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